À partir des années 1950, dans les campagnes de France comme de Bretagne, le vêtement traditionnel marque le pas. Finis, les ensembles fabriqués à l’unité par des tailleurs-brodeurs. C’est le début du « prêt-à-porter » en série. Mais celui-ci entraîne de curieux développements à Pont-l’Abbé et alentour...
Car les femmes, en même temps qu’elles répondent à l’appel des modes citadines, se mettent paradoxalement à travailler à un renouveau de la broderie bigoudène. Les ateliers de confection se multiplient alors, Le Minor en tête, mais combien d’autres, partout sur le territoire... Toutes entreprises créées et gérées par des
femmes. C’est un raz-de-marée, une déferlante de Bigoudènes qui partent vendre, partout en France, leurs productions : petits tabliers, chemisiers, bonnets, sans oublier les célèbres kabigs. Cette aventure esthétique fait rayonner le pays Bigouden – Pont-l’Abbé en particulier – pendant plusieurs décennies.
Ce livre très illustré, qui touche à la mode autant qu’à l’histoire populaire, raconte une véritable épopée collective. Avec les conserveries, elle a permis à des centaines de femmes de rester travailler « au pays ».
Dans la même collection et avec la même autrice, chez Locus Solus :
- Bigoudène so chic, 2013
- Mathurin Méheut, brodeur d'images (978 2 36833 054 8), 2016
- Art et Modes enfantines, Édouard Doigneau en pays Bigouden (978 2 36833 157 6), 2017
Exposition au musée Bigouden, à Pont-l’Abbé, en 2021