Cap-hornier - Odyssée d’un marin entre deux siècles

Loïc Josse partage sa vie entre la Polynésie et la côte nord de la Bretagne, pays de grandes marées et de vents du large. Passionné de voyages, de navigation et de littérature, il a fondé la fameuse librairie La Droguerie de marine à Saint-Servan (Saint-Malo). Il est aussi secrétaire du prix littéraire « Gens de mer » au festival Étonnants Voyageurs. Et l’auteur de nombreux ouvrages de référence : Terre-Neuvas, 1900-1950 et La Morue, voyages et usages (les 2 aux éd. Chasse-Marée-Glénat, 2010 & 2014). Derniers titres parus : Marquises, si lointaine terre des Hommes et Polynésie : insulaire océan (Nevicata éd., 2021 & 2022), Drôles de marées (Locus Solus, 2022).

Benoît Colnot est aquarelliste, graveur et sculpteur. Il réside sur la rive gauche de la Rance où il navigue sur un Dragon. Ses œuvres ont illustré plusieurs ouvrages comme Peindre des marines en Bretagne (éd. Glénat, 2009) ou La Caravane de Pâques (de R. Vercel, éd. Galodé, 2010). Elles sont régulièrement exposées en Bretagne ou à Paris. Dernier paru : Les grands navigateurs de Saint-Malo (avec Dominique Le Brun, éd. Cristel, 2018). Avec Loïc Josse il a co-signé Gens de Rance (éd. Cristel, 2017).

À travers le parcours d'Yves Menguy (1877-1965), c’est tout un univers maritime qui revit sous la plume avisée de Loïc Josse. Celui d’abord de marins d’exception qui firent la grande époque des navires cap-horniers, trois et quatre-mâts affrontant à la voile les éléments dantesques de l’océan austral. Menguy commanda l’un d’eux et passa plus de 20 fois le fameux cap Horn, laissant une solide réputation d’homme de mer qui le conduisit ensuite vers d’autres missions. Il convoya les derniers de ces géants des mers vers leur cimetière près de Nantes, quand la motorisation navale les rendit obsolètes. Puis, à la barre des premiers remorqueurs de haute mer, secourut les bâtiments en détresse au prix de manœuvres souvent héroïques. Riche de nombreuses anecdotes puisées aux meilleures sources, et illustré des œuvres originales de Benoît Colnot, ce récit rappelle aussi les origines et l’environnement de celui qu’on surnommait l’« albatros » servannais ; ce pays entre Rance et SaintMalo qui vécut au rythme des embarquements, pour la pêche à Terre-Neuve ou pour les longs-courriers de la Marchande. Une culture singulière qui s’exprima plus particulièrement à Saint-Servan, dernier port d'attache d’Yves Menguy dont il sera élu maire et où vivra la mémoire des cap-horniers du monde entier grâce à une très active amicale internationale.

Les + : - Redécouverte d’une grande figure de la marine marchande - Une solide documentation couplée à des archives inédites - Des illustrations originales, fines et délicatement colorées, œuvres d’un artiste navigateur